Et voilà, avec de la maîtrise et de l'amour du métier, un bout de fer bien trempé et beaucoup de savoir faire, la mécanique fut rapidement désossée, réparée, bichonnée, prête à repartir pour quelques siècles. Elle trouva refuge pour sa convalescence dans la vitrine de la pharmacie.
Mais bon, ce n'était qu'une étape intermédiaire, il convenait de faire honneur à cette mécanique ancestrale qui par tous les temps, nuit et jour, tinte avec sa note acidulée sur les murs de granit et les étendues de bruyère.
Restaurée, elle était trop belle pour la nicher dans notre vieille tour de l'horloge au toit percé, aux murs décrépis, à la charpente usée comme une vieille carcasse.
A partir de là, la commune décida de restaurer la tour pour y accueillir
la mécanique si bien restaurée. En ces temps de vaches maigres, il faut
être prudent et ne pas aller trop vite, éviter d'accumuler les dettes.
Il
fallut convaincre, trouver les fonds nécessaires. Ce fut un peu long,
demanda l'appui de tous nos amis, de la Présidente du département, du
Sous-préfet, de la Région, de la Fondation du Patrimoine.
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